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24 août 2013 6 24 /08 /août /2013 10:41

Avant de commencer, je tiens à préciser que je ne parle pas ici (seulement) de l'Inconscient au sens de Freud (ensemble des pulsions et des pensées refoulées) mais de tout ce qui se passe dans notre cerveau sans que nous en ayons conscience. Et c'est énorme. On estime actuellement que 90% de nos actes et pensées sont inconscients.

 

- les fonctions vitales : quand vous respirez, quand vous digérez, quand votre rythme cardiaque accélère, quand vous suez, quand vous grelottez, vous agissez de façon inconsciente.

- les actes volontaires : quand vous mangez, quand vous buvez, quand vous vous tenez debout, quand vous marchez, quand vous faites la vaisselle, quand vous conduisez dans des conditions habituelles, quand vous vous brossez les dents, quand vous agissez par habitude ou par automatisme, vous le faites de façon inconsciente.

- ls émotions : quand vous tombez amoureux, quand vous vous énervez, quand vous avez peur, quand vous riez, vous n'êtes conscients que de l'émotion et non de tous les mécanismes qui vous ont amenés à tomber amoureux, à vous énerver, à avoir peur, à rire.

- les pensées : quand je vous dis "imaginez un éléphant rouge", immédiatement et sans que vous le fassiez de façon consciente, une image d'éléphant rouge vous est venue. Quand vous lisez, vous le faites de façon automatique. Quand vous décidez de ce que vous allez manger au restaurant, la plus grande partie de la décision est inconsciente (vous hésitez éventuellement entre deux ou trois plats, les autres étant éliminés très rapidement). Quand vous rencontrez une personne que vous ne connaissez pas encore, vous décidez quasi immédiatement, si elle vous parait sympthique, fiable, aggressive.

 

Et ainsi de suite : des actes les plus terre à terre aux pensées les plus élaborées, votre inconscient fait la plus grosse partie du travail, votre conscient se contente bien souvent de valider ou d'infirmer une décision.

 

inconscient.jpg

 

La plupart du temps, ce travail de l'inconscient est à l'avantage de la partie consciente :

-  il nous évite de devoir traiter les milliards d'informations auxquelles nous sommes soumis quotidiennement, en leur appliquant des traitements automatiques et très rapides. C'est l'exemple de la respiration (heureusement, qu'on ne doit pas penser consciemment à respirer tout au long de la journée, et qu'on ne doit pas déchiffrer consciemment chaque lettre, chaque syllabe et chaque mot d'un texte qu'on lit comme c'était le cas en cp).

- il filtre les perceptions qui nous entourent pour ne soumettre à la partie consciente que ce qu'il l'intéresse ou ce qui n'est pas commun. Par exemple, lorsque vous vous balladez dans une rue, vous ne remarquez certainement que des personnes qui ont des qualités physiques qui vous intéressent (couleur de cheveux, taille, poids,...) ou des personnes qui ont des caractéristiques physiques étonnantes (dans ce cas, l'inconscient soumet cette information inhabituelle à la partie consciente pour savoir comment la traiter plus tard). Les dizaines d'autres personnes que vous croisez, vous ne sauriez même pas dire si vous les avez vu, deux secondes plus tard.

- il rend le monde qui nous entoure familier en lui appliquant des représentations connues. Nous ne percevons pas le monde tel qu'il est (ce serait impossible, il y a bien trop d'informations) mais tel que nous le présente notre inconscient après traitement. Ainsi, si deux personnes "voient" un mendiant dans une rue avec leurs yeux, l'une pourra voir "une personne bien malheureuse, qui vit dans la pauvreté" et l'autre pourra voir "un fainéant qui ne fait rien de ses journées et qui vit au crochet des autres". Sans ces représentations, nous devrions à chaque fois que nous rencontrons une personne ou une situation, l'évaluer pour lui donner un sens, ce qui serait beaucoup trop fastidieux et angoissant. Avec ces représentations, le monde dans son ensemble nous paraît familier.

 

Mais de temps en temps, cet inconscient nous joue des tours quand :

- il applique un programme innaproprié à une situation. Par exemple, quand notre inconscient provoque une réaction de colère dans une situation ou le calme aurait été plus efficace (comme dans un conflit avec un enfant par exemple) ou quand nous éprouvons de l'anxiété et de l'angoisse face à une situation qui n'est pas objectivement dangereuse (cas des phobies)

-  il se trompe en faisant des approximations souvent efficaces mais parfois lourdes de conséquences négatives. Par exemple, en estimant qu'une personne qui a un beau visage est une personne gentille et aimable.

- il ne nous permet pas d'accéder à des informations parfois importantes. Par exemple en filtrant toutes les phrases aimables que l'on reçoit pour ne retenir que les phrases aggressives ou malveillante.

 

Il est primordial de réaliser tout cela et d'essayer d'augmenter sa conscience des processus qui dirigent nos actes et nos pensées. Un des exercices les plus efficaces est une méditation de type bouddhiste : il s'agit, non pas de trouver le calme et de faire le vide dans son esprit, mais de prendre pleinement conscience de ce qui nous constitue. L'exemple le plus connu est celui où on est assis en tailleur et où on se concentre sur sa respiration. Mais vous pouvez aussi vous mettre quelques instants au calme pour essayer de prendre conscience des battements de votre coeurs ou de votre digestion ou des tensions dans vos muscles. Et vous pouvez aussi pendant la journée, prendre conscience de vos actions physiques (prendre conscience de sa façon de marcher, de sa façon de manger), de vos sensations (prendre conscience du vent sur votre peau, du soleil qui vous chauffe, des sons qui vous entourent, des personnes que vous voyez dans la rue) , de vos émotions (prenez conscience que vous êtes en colère, que vous êtes triste, que vous êtes heureux, que vous avez peur, au moment où vous ressentez cette émotions), de vos pensées (prenez conscience des pensées automatiques comme ce que vous pensez d'un plat, d'une personne, d'une situation ou comme ces phrases qui surgissent de nulle part dans votre esprit : "je ne réussis jamais rien", "Ma fille, tu es une idiote", "tu peux le faire !"). Cette première étape est essentielle pour comprendre les automatismes inconscients qui vous aident et ceux qui vous nuisent. Il vous sera ensuite possible de renforcer les premiers et de supprimer ou d'affaiblir les seconds, par exemple en les remplaçant par des automatismes plus positif pour vous.

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7 octobre 2011 5 07 /10 /octobre /2011 20:12

Jusqu'à preuve du contraire, nous n'avons qu'une seule vie. Et le monde est immense. Il y a tellement de connaissances à découvrir, d'activités à pratiquer, de personnes à rencontrer. Bien sur, il n'est pas question de tomber dans la frénésie maniaque et de vouloir tout faire sans jamais prendre de repos ou s'en jamais apprécier ce que l'on fait. Mais une chose est sure, il est hors de question de rester cloîtrer sur soi-même, dans son esprit et dans son corps, dans sa maison, comme dans une coquille qui nous protège, certe, mais qui du même coup nous prive de tellement de bonheur.

 

Pour être heureux, nous avons besoin d'équilibre. Si nous concentrons toutes notre énergie dans une seule activité, ou un seul domaine, nous créons un déséquilibre. C'est ce qui arrive à ceux qui sacrifient tout pour leur famille, ou pour leur travail, ou pour eux-même. Et un beau jour, ces personnes se réveillent en se disant qu'elles sont passées à côté de beaucoup de choses. Même si vous n'êtes pas doué dans un domaine, même si une de vos entreprises est vouée à l'echec ou n'atteint pas son objectif, cela vaut le coup d'essayer.

 

Gardez-vous du temps pour écouter de la musique. Pas seulement les six morceaux qui tournent en boucle à la radio, mais des chanteurs ou des chanteuses que vous aimez bien, ou que vous découvrez, au gré de blog ou sur des sites de musique. Essayer d'écouter du jazz et du rap, de la techno et de la country. Si ces musiques existent, c'est qu'elles ont un intérêt, meme si vous ne l'avez pas encore découvert. Allez au cinéma, et au théatre, tenez-vous au courant des représentations dans les maisons de la culture de votre ville. Lisez. Essayez de découvrir de nouveaux auteurs, de nouveaux genres littéraires. Chaque livre est un regard particulier sur le monde. Ce nouveau regard, qui n'est pas forcément le votre, vous enrichit.

 

Lancez-vous dans le bricolage, même si ce n'est que pour poser une étagère de travers. Lancez-vous dans la cuisine, même si, au départ, vos gateaux sont un peu secs. Lancez-vous dans le jardinage, même si ce n'est que pour cultiver quelques pot de persil,  de menthe et de tulipes. Lancez-vous dans le sport, même si ce n'est que pour courir quinze minutes deux fois par semaine. Lancez-vous dans la danse, ou le théatre. Intégrer une chorale, ou devenez membre d'une association d'ornithologie, ou d'un club de tricot. Il y a tellement de domaine que vous ne pourrez jamais découvrir le centième de ce que le monde contient.

 

Bien sur, il est impensable de tout faire, en même temps. Mais si vous ne commencez pas, maintenant, par une nouvelle découverte, alors vous ne vous donnez même pas la chance de vivre ces nouveaux bonheurs. Alors balayez les fausses excuses du type "je n'ai pas le temps pour ces enfantillages", "j'ai trop de travail", "je suis trop fatigué le soir pour faire quelque chose", "j'aurai le temps plus tard", "je ne suis pas doué pour bricoler" ou "je n'aime pas lire". Toutes ces phrases ne sont là que pour vous protéger de l'inconnu, vous permettre de rester bien confortablement dans votre petit cocon. Mais ce petit cocon va finir par vous étouffer. Comme une plante ne peut vivre sans lumière, sans eau et sans nutriment, vous ne pourrez vous épanouir en restant enfermé sur vous-même, coupé de l'extérieur. N'ayez pas pert de ce que vous ne connaissez pas, jetez-vous à l'eau. Osez être curieux, vous vous sentirez plus vivant.

 

 

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5 août 2011 5 05 /08 /août /2011 17:39

Pourquoi avons-nous si peur d'etre seul avec nous-mêmes ?

 

Combien de personnes osent partir seules en vacances, aller seules au restaurant ou au cinéma, passer une apres-midi seules au parc ? On nous a inculqué qu'une personne seule était une personne qui a raté sa vie. De nos jours, la réussite se mesure au nombre d'amis sur facebook ou au nombre de soirées auxquelles on est invité. Il parait que si vous êtes célibataires, vous êtes un perdant. Vous pouvez éventuellement avoir une chance de vous rattraper en justifiant votre célibat par la multiplication des partenaires sexuels. Lorsque vous demandez à vos amis ou connaissances ce qu'ils font la semaine prochaine, ils vous font immédiatement la liste de toutes les personnes qu'ils vont voir, chez qui ils sont invités ou qu'ils invitent. Plus subtil encore, mais toujours pour les mêmes raisons : pourquoi avons-nous peur d'un silence dans la conversation ? Pourquoi nous sentons-nous obligé d'allumer la télévision ou la radio, même si on n'écoute pas ce qui passe ?

 

La raison qui vient immédiatement à l'esprit est sociale. C'est une des règles tacites de notre société. Il faut voir le maximum de monde, inviter et être invité, prendre régulièrement des nouvelles et en donner. Ne pas souscrire à cette règle, c'est risquer de s'attirer les foudres des autres, d'être rayés des listes d'amis, d'être regardé comme un urluberlu ou un asociable. Au contraire, multiplier les contacts sociaux, c'est prouver que l'on vaut quelque chose, que l'on a de l'importance, que l'on est quelqu'un de bien, que l'on compte pour les autres. Mais qu'est-ce qui motive cette règle tacite de notre société ?

 

Tout d'abord, nous sommes conditionnés à vivre avec et par le regard d'autrui. En résumé, si personne ne communique avec moi, je n'existe pas. Le regard de l'autre me rassure sur le fait que j'existe, que je fais quelque chose de ma vie, que je suis utile, que j'ai une valeur. Les soirées sont l'occasion d'échanger d'innombrables propos sur le temps qu'il fait, les problèmes économiques, les difficultés au travail, les projets que l'on a pour le futur. A-t-on appris quelque chose à la fin de ces soirées ? A-t-on évolué d'une quelconque façon ? Peu ou pas du tout. Mais ce n'est pas là le but, le but est simplement de se sentir exister, de confronter son opinion et ses valeurs à celles des autres (bien souvent en espérant la voir conforter, on choisit ses amis exprès pour cela d'ailleurs).

 

On voit ici que ce qui importe c'est que l'autre nous donne notre valeur. Etre en groupe, cela permet de ne pas avoir à se poser et à réfléchir sur sa vie, sur ce que l'on est . La solitude, c'est ce qui permet de se retrouver, de faire une introspection, de faire le point sur qui l'on est et ce que l'on veut vraiment. C'est pour cela également que, souvent, on ne supporte pas le silence. Quand la télévision est allumée, le bruit de fond est reposant, il empêche d'avoir à réfléchir. L'être humain recherche la compagnie avant tout pour échapper a l'angoisse existentielle. Lorsqu'il parle de la pluie et du soleil, de ses problèmes de santé ou de son patron qui lui fait des misères, cela lui permet de passer le temps. Cela le distrait d'une réflexion plus profonde sur ce qu'il est et pourquoi il est là.

 

Bien évidemment, une vie épanouie passe par le contact avec les autres, par la communication, par la sociabilité. Il n'est pas question ici de se retirer dans une grotte pour vivre en ermite. Mais prendre conscience que la solitude et le silence sont necessaires, reposants et constructifs, c'est faire un pas de plus vers un épanouissement vraiment profond, qui passe par une meilleure connaissance de soi, une vraie réflexion sur soi et un détachement du regard d'autrui. Faire taire les bruits extérieurs, c'est donner une chance à sa petite voix intérieures de s'exprimer.

 

Il est donc important, de temps en temps, de s'octroyer un moment rien qu'à soi, sans ami, sans famille, sans télévision. Par exemple, une soirée où l'on retrouve la joie du silence, du calme, de la sérénité. On peut aussi, quelquefois, décider d'aller se promener seul, près d'une rivière, dans une forêt, ou un parc. Passer un moment au contact de la nature, seul avec ses pensées. Au début, si l'on n'est pas habitué, cela peut paraître sinistre, voire effrayant. Une espère d'angoisse peut nous envahir, ou un ennui. Mais en peu de temps, on goûte cet ennui, l'angoisse s'apaise et l'on se rend compte que l'on n'a besoin de rien d'autre que soi pour passer un bon moment.

 

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 08:56

La normalité est un des concepts les plus détestable de notre société actuelle. Que veut dire "être normal" ? pourquoi ce concept et-il à la base d'autant de mal-être ? Comment rompre avec ce concept ?

 

Etre normal, au départ, n'est qu'un concept statistique. Sur une grande population d'individus, lorsque l'on étudie une caractéristique (par exemple la taille), la répartition se fait généralement selon une courbe que l'on appelle gaussienne, cette courbe est représentative de la loi normale (elle représente le nombre d'individus en fonction de la valeur de la caractéristique, par exemple nombre d'individus posédant une taille donnée).

 

gaussienne.gif

 

Sur cette courbe le pic permet de lire la moyenne (par exemple 1,75 m pour les hommes en France en 2009). On voit que la majorité de la population se situe autour de cette moyenne et plus on s'éloigne de la moyenne, moins il y a de personnes ( Les tailles extremes ne sont atteintes que par quelques personnes ).

 

On le voit, la normalité n'est qu'un concept mathématique qui permet de "modéliser" une population, à un instant donnée ( l'on continue à s'interesser à la taille, la moyenne évolue au cours du temps. La taille moyenne pour un homme était de 1.66m en 1900). Malheureusement, la norme "statistique" a bien souvent, dans l'esprit des gens, le sens de règle. On retrouve ici, par exemple, le sens des "normes de sécurité". Et c'est ainsi, qu'être "a-normal" est synonyme, pour beaucoup de personnes, d'être une personne qui n'a pas sa place dans la société, qui n'est pas conforme, qui est un rebut ou un objet impropre. Avec tout le mal-être que cela entraîne.

 

Les conséquence se joue à trois niveaux :

 

- le regard de soi sur soi-même : nous intégrons les "normes" de la société (normes physiques, psychologiques, sociales) et les intégrons à notre "moi idéal" (la personne qu'il faudrait que nous soyons). Mais comme ses normes sont simplement des normes statistiques, complètement coupées de la réalité, nous ne pouvons soit rien y changer, soit les respecter, au prix de grands sacrifices (financiers, physiques ou psychologiques). Nous pensons toujours être inférieurs, qu'il nous manque quelque chose, que nous ne sommes pas assez bien, que nous ne valons pas assez que les autres, car nous n'avons pas tout ce qu'il faut.

 

- Le regard des autres sur nous : le concept de norme permet aux autres d'avoir des arguments pour nous rabaisser, ou nous manipuler. Il suffit de voir, par exemple, combien les publicitaires savent nous vendre d'objets inutiles simplement parce qu'ils sont censés nous permettre de nous rapprocher de la norme ("comment ! vous pesez plus que votre poids idéal ? vite, achetez nos pates allégées. En plus elles ont bon gout"). La société aime l'uniformité : elle permet de mieux controler les individus, de ne pas avoir de surprise, de mieux leur vendre des produits, de mieux les manipuler, parce qu'ils fonctionnent tous de la même manière. Le fait de repérer chez l'autre un manquement à la "norme" permet de se sentir supérieur à lui : "comment ! tu n'es pas un homme Blanc, catholique, hétérosexuel, ingénieur, mesurant 1,75m et pesant 70 kg, marié, employé avec un salaire de 2200 euros par mois, avec deux enfants et un chien ? alors ton opinion est négligeable, voire suspecte, elle met très certainement en danger la société. Tu ferais mieux de te taire."

 

- Le regard de soi sur les autres : La norme donne une référence qui permet de comparer. Et comparer c'est commencer à souffrir. Si vous vous trouvez meilleurs que d'autres parce que vous êtes "plus dans la norme", alors vous vous mettez une pression à satisfaire à tout prix, vous vous coupez des autres et vous n'arrivez plus à voir en l'autre ce qu'il a de bien. Si au contraire, vous vous trouvez nettement plus nuls que d'autres parce qu'ils sont dans la norme et pas vous (attitude bien plus général, car on a toujours tendance à se sous-estimer), alors c'est la devalorisation, la deprime, la haine de soi. Dans tous les cas, rien ne bon n'en ressort.

 

Pour toutes ces raisons, il est temps d'en finir avec la norme.

 

- Acceptez le fait que la norme n'est qu'un outil statistique, un modèle théorique valable uniquement à un instant donné. Ce n'est pas une règle, ce n'est pas un gage de bonheur.

- Cessez de mettre la norme, et les autres, sur un piedestale : quasi-personne n'est complètement normal. Untel est homo, et celui-ci est asiatique, celui-là a des parents divorcés et celle-ci est boulimique. Cet homme que vous croisez tous les jours et qui semble avoir une vie idéal a peut être un micro-pénis ? qui sait... Le plus grand piège de la normalité, c'est qu'on essaie de faire croire qu'on est normal, en pensent que les autres le sont.... alors qu'en fait les autres essaient, au moins autant que nous, de le faire croire aussi.

- Arretez de donner autant d'importance aux regards des autres. Vous n'êtes pas dans la norme, et alors ? Si ça embete votre mère, votre patron, votre voisin, c'est leur problème pas le votre. Vous êtes comme vous êtes et si vous êtes heureux ainsi, alors tout va bien. Pourquoi vouloir à tout prix plaire aux autres et etre dans la norme pour leur faire plaisir ? C'est leur donner bien trop d'importance.

- Arretez de comparer. Chacun est unique, avec ses défauts et ses qualités, ses bons côtés et ses mauvais. Chacun mène sa vie comme il peut. Se sentir meilleur ou moins bien qu'un autre, c'est juger de votre valeur personnelle par rapport à autrui et dans tous les cas, c'est néfaste, car vous faites dépendre votre bonheur d'un élément extérieur.

 

Loin des sentiers battus des normes et de la normalité, dans le chemin le moins fréquenté, c'est là que vous trouverez votre véritable bien-être.

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17 mai 2011 2 17 /05 /mai /2011 16:11

S'il y a un seul concept qu'il faut avoir compris, à mon avis, pour démarrer sa recherche du bonheur, c'est celui de valeur personnelle.

 

Notre société nous inculque deux idées complètement fausse et qui détruisent bien des personnes :

 

Première idée fausse : Ce sont les autres qui décident si nous valons ou pas quelque chose. Dès l'enfance, les parents jugent de la valeur de leurs enfants, comparent les enfants d'une même fratrie, pour décider qui sera le meilleur en piano et le meilleur en course à pied.  Ils ont tout pouvoir sur l'enfant et en use plus ou moins bien. Combien de parents manipulent leurs enfants à l'aide d'un "tu es un méchant garçon !" ou d'un "si tu ne fais pas ce que maman te demande, elle ne t'aimera plus" ? Et cela continue à l'école, où les enseignants évaluent les capacités des enfants, les notes, les range dans des cases. Il y a l'intellectuel et le sportif, le perturbateur et le gentil garçon. A l'adolescence, les enfants ont déjà intégré cette façon de penser et s'évaluent entre eux. Malheur à celui ou celle qui ne sait pas se fondre dans le groupe, les autres décident immadiatement qu'il ne vaut rien et le lui font bien sentir. Alors, après tout cela, est-ce vraiment étonnant que l'opinion de votre patron, vos collègues, votre femme ou votre mari, vos enfants, votre mère, votre voisine compte plus que la votre ?

 

Deuxième idée fausse : Notre valeur personnelle se mesure à l'aide de performance. Là encore, toute notre éducation, tous les messages publicitaires, politiques, économiques, nous ont bien ancré dans le cerveau que pour valoir quelque chose il faut pouvoir quantifier cette valeur. Que ce soit en terme de salaire, de biens possédés, de nombre d'enfants, d'année de mariage, de notes d'évaluation au travail, de rendement journalier à l'usine, j'en passe et des pires, vous avez bien intégré qu'il fallait toujours en faire plus, en avoir plus pour avoir une chance que les autres vous octroie une valeur. Pour que vous ayez votre place, pour que votre vie soit utile à la société.

 

Pour espérer avoir une toute petite chance de vivre sereinement, la première chose à faire est d'éradiquer ces idées de votre façon de voir le monde. Pourquoi ? pour une simple raison, faire dépendre son bonheur de personnes ou d'événements extérieurs, c'est accepter de ne pas être seul responsable de votre vie, c'est risquer, à chaque instant, de le perdre sans rien avoir fait pour.

 

Si demain votre patron décide que vous auriez du faire deux fois plus de chiffre d'affaire alors qu'aujourd'hui ce que vous faisiez le satisfaisait, est-ce que vous avez perdu votre valeur personnelle ? Si demain votre femme tombe amoureux d'un autre homme, est-ce que vous ne valez plus rien pour autant ? Si demain, votre maison brule, est-ce que vous êtes une personne qui ne vaut plus rien ? La réponse à toutes ces question est non, bien sur. Si vous n'en etes pas convaincu, le moindre accident de la vie, le moindre caprices d'une personne extérieure à vous peut à chaque instant sonner la fin de votre bonheur.

 

Dans valeur personnelle, le terme valeur n'a rien d'une quantité mesurable. Ce terme signifie simplement toute la richesse que vous avez en vous, en tant qu'être humain. Toutes les possibilités qui s'ouvrent à chaque instant de votre vie. Le simple fait que vous êtes vivant vous offre cette valeur. Soyez sur qu'elle est en vous. Et le terme personnelle signifie surtout que cette valeur est à vous, à personne d'autre, alors ne laissez pas les autres l'écorcher, l'abimer, la salir ou la diminuer.

 

Une seule personne peut décider de votre bonheur. Et cette personne c'est vous. Peu importe que votre patron vous trouve débile ou que votre mari trouve que vous ne ramenez pas assez d'argent à la maison ou que votre mère souhaite que vous fassiez un travail plus gratifiant. Ce sont leurs problèmes, pas les votres. Ils peuvent vous donner des notes, vous faire des reproches. Cela n'a rien à voir avec ce que vous valez en tant qu'être humain.

 

Si vous ne savez pas chanter juste, cela ne vous empeche pas de chanter quand vous en avez envie. Si vous ne savez pas jouer au foot, cela ne vous empeche pas de faire une partie avec vos amis. Si vous ratez un entretien d'embauche ou que vous échouez à un examen, cela ne doit en rien entamer votre estime de vous. Tout le monde à le droit de se tromper, de faire des erreurs, de faire de mauvais choix. Votre bonheur ne doit pas dépendre de vos résultats que ce soient des réussites ou des echecs. Accordez-vous le droit d'être heureux, et refuser aux autres le droit de vous dicter votre valeur personnelle.

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